Sangs rares : l’EFS a besoin de donneurs de sang toutes origines
Si la plupart d’entre nous sommes familiers des groupes sanguins A, B, O et de leur système de Rhésus + et -, leur diversité est en réalité nettement plus importante et engendre de véritables défis transfusionnels.
Selon la zone géographique, certains groupes sanguins sont fréquents et d’autres le sont beaucoup moins. Ils peuvent même être considérés comme « rares », à savoir que leur fréquence dans la population est faible : moins de 4 personnes sur 1000, ce qui engendre un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades. Pour soigner efficacement l’ensemble des malades grâce à des donneurs de sang compatibles, l’EFS a besoin de donneurs de toutes origines afin de leur offrir la transfusion la plus adaptée.
Un enjeu francilien
En Ile-de-France, les sangs rares représentent un fort enjeu du fait de la prise en charge d’une importante faction de la population touchée par la drépanocytose, maladie génétique du sang. Si cette maladie n’est pas très connue, elle est pourtant la plus répandue dans le monde et les malades nécessitent des transfusions sanguines très régulièrement. Le malade doit donc recevoir du sang issu d’un donneur ayant certaines caractéristiques sanguines communes. En France, les donneurs d’origines afro-antillaises sont les personnes les plus susceptibles d’avoir un sang compatible. La diversité des donneurs est donc essentielle pour pouvoir transfuser à chaque patient le bon produit.
Pour en apprendre davantage sur les sangs rares, nous vous invitons à visionner ce film : Don de sang et diversité (youtube.com) ou à télécharger le dépliant dédié ici.
Pour en savoir plus sur le don de sang, rendez-vous sur dondesang.efs.sante.fr
Tout le monde peut être porteur d’un sang rare. Toutefois, en France métropolitaine, les personnes originaires du continent africain, des Antilles et de l’océan indien ou bien ayant des ancestralités africaines ont davantage de probabilités d’être porteuses d’un groupe sanguin rare ou d’un phénotype dit « d’intérêt ».